Côté jardins, l'année aura été marquée par un hiver avec une neige abondante en début d'année et beaucoup de pluie au début de l'été avec des températures qui parfois ne dépassaient pas les 5 degrés au petit matin en plein mois de juillet ! Du coup, beaucoup de cultures étaient très en retard et certaines avaient du mal à pousser compte tenu du froid et ce malgré l'eau abondante. Heureusement, notre nouvelle serre achevée en début d'année s'est montrée très efficace  en maintenant un différentiel de température de 5 à 7 degrés par rapport à l'extérieur, ce qui a permis à Claude de faire pousser de beaux et bons melons et des kiwanos (fruit étrange et piquant également appelé concombre africain). De plus la mise en place d'un système d'irrigation avec un sytème de gouttes à gouttes a contribué à la bonne vitalité des plantes, et nous avons été heureux de constater que nos tomates ont totalement échappé jusqu'à la fin de saison au mildiou qui a fait pourtant beaucoup de ravages partout en France.

Flash Back de nos aventures 2021 : la vie au jardin
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La pluie en revanche a fortement favorisé le développement des indésirables appelées aussi "adventice" -qui vient de l'extérieur- et "mauvaises herbes"...En quoi viennent-elles de l'extérieur et en quoi sont-elles mauvaises? Elles poussent simplement là où l'humain ne le désire pas et ont la désagréable capacité de pousser et de se reproduire plus vite  que n'importe quelle autre plante, même choyée.  Du coup, nous avons été pas mal débordés, d'autant plus que les pluies incessantes ne nous laissaient jamais de créneau pour ne serait-ce que passer la tondeuse ou la débroussailleuse. 

Autres indésirables : les campagnols qui pendant l'hiver ont creusé dans nos jardins autant de kilomètres de galeries que toutes les lignes du métro parisien réunies ! A tel point qu'à la fonte des neiges l'eau ressortait par tous les trous des galeries, les transformant pour l'occasion en robinets géants ! En retournant dans nos cultures à la sortie de l'hiver, nous avons pu constaté les dégâts : nos pieds s'enfonçaient par endroit de 5 ou 10 cm et nos allées  étaient transformées en terrains vagues... Si finalement, ils ont causé relativement peu de dommages dans nos cultures de plantes aromatiques et médicinales, il n'en va pas de même au potager où ils ont réduit la production de pommes de terre à quasi néant. Le campagnol n'étant visiblement pas prêt à partager équitablement, nous avons du prendre des mesures en embauchant 2 chats supplémentaires en plus de Nayo complètement débordé par la situation... Nous avons ainsi été heureux  (Claude un peu moins...) d'accueillir « Noce », une femelle adulte ramenée par Théotime lors d'un de ses voyages, redoutable chasseuse malgré son air inoffensif et placide, puis en fin d'été la petite « Saouta » issue d'une portée de la chatte voisine. Les temps sont devenus difficiles pour les campagnols pendant quelques mois, jusqu'à la disparition subite et mystérieuse, à une semaine d'intervalle de nos regrettés nouveaux pensionnaires ! S'agit-il d'une revanche organisée des vilains rongeurs ou d'un excès de jalousie de notre fidèle Nayo ?

 

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Côté plantations, pas de grands changements : en dehors des cultures déjà en place ou habituelles, nous avons pu faire nos premières récoltes de pétales de rose (variété de Recht), observé le développement de nos arbres fruitiers qui se portent bien, et tenté de nouvelles variétés comme la Stévia (censé nous fournir en sucre une fois séchée), ainsi que le Shiso que l'on incorpore dans notre nouvelle tisane « Sonate d'automne ».

Si les années passent et ne se ressemblent pas, elles restent rythmées par les cueillettes : l'Ail des Ours ouvre  en général le bal fin avril, suivi par le Pissenlit, les feuilles de bouleau, le Sureau, les bourgeons de Sapin, le Tilleul, la Reine-des-près, et pour finir la Bruyère.

Côté petits fruits, 2022 ne restera pas dans les annales. En effet, en raison des gelées tardives, nous avons dû nous contenter d'à peine 20% de la quantité annuelle de Bluets et de Groseilles.

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